
Aujourd'hui, 13 mars, cela fait dix ans que s'est déroulée l'élection, après 25 heures de conclave, du premier pape « venu du bout du monde », le cardinal Bergoglio, jusqu'alors archevêque de Buenos Aires, le premier du continent américain, le premier jésuite et le premier à choisir le nom de François pour son pontificat. Son premier salut aux fidèles s'est terminé simplement : « Bonne nuit et que vous vous reposiez. »
Austérité et simplicité ont défini sa personne : renonciation au trône, à la résidence papale, à des véhicules imposants, voire à certains éléments de sa garde-robe personnelle. « N'oubliez pas les pauvres », a recommandé l'un des cardinaux électeurs, également originaire d'Amérique latine. Et le pape de ce continent s’est exécuté. Ses voyages apostoliques se sont concentrés sur les périphéries, il a intensifié le dialogue œcuménique et interreligieux. Il a personnellement accueilli, comme ses parents, des immigrants déplacés par les guerres et des réfugiés de la faim. Leurs « hôpitaux de campagne » sont devenus une réalité.
Trois autres centralités de son enseignement : les pauvres. Elle a institué une Journée mondiale dédiée à eux, à l’écologie et à la paix. Mais sa meilleure encyclique est peut-être son style de vie.
L'Église de Gérone, depuis les célébrations dominicales d'hier et aujourd'hui encore, a prié et prie particulièrement en action de grâce pour le successeur de Pierre et pour sa santé, se souvenant d'un récent commentaire du pape argentin : « L'Église se gouverne avec la tête et non avec les genoux. »