Martí Batllori, avocat et secrétaire général de Cáritas Diocésaine de Gérone, en parlant du grave problème social du logement, a regretté que ce droit fondamental à la dignité de la personne ait été compris comme une marchandise au lieu d'un droit fondamental.
En ce qui concerne la saisie immobilière, l’intervenant a souligné la réglementation injuste qui entraîne facilement le débiteur hors de la loi.
La réglementation espagnole actuelle date de 1911 et se trouve dans une situation anormale par rapport à la réglementation de presque tous les autres pays européens qui, depuis des années, ont compris que les dettes ne peuvent pas être à vie, qu'il faut des mécanismes de seconde chance.
Il est essentiel, a-t-il dit, que la société civile bouge, nous devons former un front commun pour chercher des solutions sinon les problèmes nous asserviront. Une coordination mondiale est nécessaire pour rechercher le bien commun, pour que l’argent ne soit pas au centre de tout, pour que nous sauvions les gens au lieu de sauver les banques.
Il a conclu en affirmant que, même si les efforts doivent être multipliés, certains signes d'espoir apparaissent déjà, comme par exemple la présentation des signatures du Tiers Secteur et la Proposition qui sera étudiée au Parlement de Catalogne avec le consensus de tous les partis politiques.
