
Français À la lumière des déclarations faites par le Secrétaire général et porte-parole de la Conférence épiscopale espagnole après la dernière réunion de la Commission permanente concernant les négociations politiques dans le processus d'investiture d'un nouveau président du gouvernement espagnol, qui ont été rapportées par la plupart des médias aujourd'hui, nous, les évêques basés en Catalogne, déclarons ce qui suit :
1. Le Secrétaire général de la Conférence épiscopale espagnole, Mgr. César García Magán, dans ses déclarations, s'est concentré surtout sur une évaluation juridique personnelle de la question qui, selon lui, n'impliquait ni de nier ni de soutenir l'amnistie. De plus, il a explicitement déclaré que le président par intérim, M. Pedro Sánchez, n'avait pas encore mis la question sur la table, ce qui correspond vraiment, à ce stade, à la réalité.
2. L’Église est toujours guidée par la promotion de l’égalité, de la cordialité, du dialogue et du travail pour créer une société nouvelle et bonne. Alimenter la partisanerie ou faire l’éloge d’une certaine position n’est ni bon ni, malheureusement, nouveau. C'est pourquoi les évêques, pasteurs d'une Église heureusement plurielle, doivent maintenir une neutralité édifiante et respectueuse, une neutralité que nous ne pouvons briser que lorsque le droit à la dignité de l'être humain, centre de toute la doctrine sociale de l'Église, est violé.
Tarragone, 29 septembre 2023