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Nouvelles

Bureau de communication du diocèse de Gérone

Vendredi 24 Mai de 2024

Quelques lettres de l'évêque (26 mai) : Certains, cependant, hésitaient

« Mais certains doutaient » (Mt 28,17)

Le doute est une chose très humaine. Les disciples doutaient de l’arrivée du Royaume, certains d’entre eux doutaient de la résurrection de Jésus d’entre les morts, et parfois la peur et l’angoisse les conduisaient aussi à douter ; Même ceux qui, comme Pierre, étaient très clairs sur le fait que le Christ était le Messie et que personne d’autre ne pouvait se tourner vers lui pour trouver les paroles de vie éternelle (cf. Jean 6, 68) doutaient. Notre vie de croyants est un voyage, un long chemin qui se termine en Christ si nous restons fidèles dans la foi. Un chemin semé d'embûches. Quel saint n’a pas connu une nuit noire ? Deux exemples seulement – saint Jean de la Croix et sainte Thérèse de Calcutta – nous montrent déjà que le doute est souvent une pierre d’achoppement sur le chemin chrétien. C’est sûr, mais une fois surmonté, cela renforce et consolide notre foi.

De nombreuses difficultés surgissent sur notre chemin de foi. Humainement invincible, victorieux seulement avec l'aide du Seigneur. Rien qu'en contemplant son visage, on apprend à dire « oui ». En le connaissant et en apprenant à l’aimer, nous apprenons à ne jamais rien mettre avant Christ. Mais comment le connaître ? Comment contempler son visage ? Comment surmonter le doute ou l’incertitude ? Il existe un outil, un chemin privilégié, qui est la prière, et qui a plusieurs dimensions : personnelle, communautaire et contact fréquent et intense avec la Parole, avec l’Écriture. Dieu nous parle quand nous lui parlons, quand nous le louons, quand nous le supplions, quand nous nous taisons pour l’écouter. Et il le fait de manière privilégiée à travers sa Parole, qui nous est présentée chaque jour de manière nouvelle parce que chaque jour le Seigneur nous dit quelque chose de nouveau ; chaque jour a quelque chose à nous dire ; Elle nous présente toujours quelque chose de nouveau si nous savons l’écouter, si nos oreilles sont capables de se fermer au bruit du monde et de s’ouvrir à la voix de Dieu, afin que nous puissions entendre le vrai cri de notre prochain avec plus de clarté et d’acuité.

La vie contemplative s’appuie sur cette écoute et devient ainsi une des grandes richesses de l’Église, une Église qui est toute diversité de charismes, et qui tous unis forment une unique communion avec Dieu et avec les frères. Selon les mots du pape Benoît XVI : « Cette double communion, avec Dieu et entre nous, est indissociable. Là où la communion avec Dieu, qui est communion avec le Père, avec le Fils et avec le Saint-Esprit, est détruite, la racine et la source de la communion sont également détruites. Et là où la communion n'est pas vécue entre nous, la communion avec le Dieu trinitaire n'est pas non plus vivante et vraie. » (Audience générale, 29 mars 2006).

+ Frère Octave,
évêque de Gérone

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