bisbat de girona
imatge fons top

Nouvelles

Bureau de communication du diocèse de Gérone

Vendredi 13 Décembre de 2024

Quelques lettres de l'évêque (15 décembre) : Alors, que devons-nous faire ?

« Alors, que devrions-nous faire ? » (Luc 3:10)

Offrir une robe à quelqu'un qui n'en a pas si nous en avons deux, partager la nourriture que nous avons avec quelqu'un qui n'en a pas. Presque aux portes de Noël, la liturgie nous conduit à célébrer le dimanche de Gaudete en ce troisième dimanche de l'Avent. Le nom vient de l'épître aux Philippiens 4, qui nous dit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, vivez heureux. Le Seigneur est proche. » Et si nous avons le Seigneur près de nous, comment ne pas être heureux ? C'est bientôt Noël, les lumières inondent nos rues, et avec elles la cohue, les courses et aussi pour beaucoup la nostalgie et la mélancolie des absents, de ne pas avoir les choses les plus nécessaires, de leur propre maladie ou de celle de leurs proches, et de tant d'autres causes de tristesse au milieu d'une joie qui semble plus générale qu'elle ne l'est en réalité.

La joie nous vient du Seigneur, de cet enfant qui va naître discrètement, et cette joie doit nous conduire à la confier aux autres, comme nous le dit saint Paul : les gens doivent nous connaître comme des personnes bien élevées et heureuses. De nos jours, de nombreuses initiatives nous donnent l’opportunité de collaborer pour apporter cette joie aux autres, à ceux qui ne peuvent pas en profiter parce qu’ils manquent de beaucoup de choses. C'est l'occasion d'offrir une robe à quelqu'un qui n'en a pas si nous en avons deux, ou de partager la nourriture que nous avons avec quelqu'un qui n'en a pas. Ces initiatives sont toujours bonnes et devraient être transformées en habitudes, en fait elles devraient nous aider à transformer nos cœurs et nous rendre plus solidaires et attentifs aux besoins et aux manques des autres.

Ce temps de préparation à Noël, ce chemin vers le Christ doit être une occasion de conversion de nos cœurs. Les gens de cette époque, l'époque de Jésus, vivaient dans l'attente, se demandant si le Messie ne serait pas Jean-Baptiste, ils avaient en quelque sorte l'illusion de recevoir le Messie. N’avons-nous pas perdu cette illusion ? N’avons-nous pas perdu la joie de la foi ? Regardons l’avenir avec espoir et enthousiasme, vivons ce chemin de l’Avent avec espoir et enthousiasme afin que notre joie de célébrer Noël soit plus pleine, plus sincère et jaillisse du plus profond de notre cœur.

Le Seigneur est proche, il faut le remarquer, il faut le traduire en joie, mais pas une joie éphémère et passagère, une joie de vitrine et conventionnelle. Ce doit être une joie qui émeut notre intérieur, qui est mue par l’amour, qui commande notre cœur en suivant ce commandement que celui qui sera désormais un enfant faible, sans défense et anonyme nous donnera lorsque sa passion approchera : Aimer Dieu et les autres.

Le message de Noël est la joie et il ne peut y avoir de joie sans amour, sans aimer.

+ Frère Octave,
évêque de Gérone

Rechercher
Historique
imatge fons bottom