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Nouvelles

Bureau de communication du diocèse de Gérone

Mercredi 29 Octobre de 2014

Mgr François préside la messe pontificale solennelle en la fête de saint Narcisse

« Être chrétien est un motif de joie, de bonheur, d'épanouissement. Quelle chance d'être chrétien ! », a déclaré Mgr François dans l'homélie de la messe solennelle de la fête de saint Narcisse, qu'il a présidée aujourd'hui à onze heures du matin. L'évêque émérite, Carles Soler, a concélébré, accompagné de plus de vingt prêtres assistés de trois diacres.

Le maire de la ville, Carles Puigdemont, était présent, accompagné des conseillers municipaux. Également une large représentation des forces et organismes locaux, territoriaux, politiques, militaires et de sécurité. Les fidèles ont entièrement rempli la grande nef de la basilique où plusieurs écrans avaient été installés pour faciliter le suivi de la célébration.

L'homélie de l'évêque lors de cette Eucharistie est traditionnellement considérée comme un véritable examen de conscience pour notre société et pour l'Église elle-même à Gérone.

Au début de son discours, Monseigneur Pardo a rappelé des événements de référence tels que le 20e anniversaire du Conseil provincial de Tarraconense, le 50e anniversaire de l'érection de la Caritas Diocésaine et de l'Hospitalité de Lourdes, ainsi que la béatification de Paul VI, le début prochain de l'Année de la Vie Consacrée et l'Année Thérésienne qui a déjà commencé. Il n’oublie pas non plus la situation des chrétiens au Moyen-Orient, qu’il a décrite comme un « martyre de l’indifférence ».

Français Trois moments forts ont structuré la partie centrale de l'homélie : Témoins de l'Évangile du bonheur, tous suivant le texte de l'exhortation apostolique du pape François, "La joie de l'Évangile", pour faire le lien avec le sens de l'affiche des Foires de cette année avec une figure épiscopale symbolique, Saint Narcisse, qui dans sa main gauche porte une ficelle avec une mouche à l'autre extrémité, "nous tous à Gérone savons ce que signifient la mouche ou les mouches de Saint Narcisse : aider la ville à devenir une ville libre", pour affirmer que cela nous aide aussi "à nous souvenir de Saint Narcisse, et de chaque chrétien qui est capable de marcher ou de porter dans sa main, comme un cerf-volant, les moyens qui libèrent les gens de tout mal, de n'importe quel mal, et permettent de faire l'expérience de l'amour de Dieu".

Mais il a immédiatement ajouté que « ce serait une tromperie de parler de bonheur tout en taisant le problème du mal et de la souffrance », un mal qu'il a spécifié dans la faim du tiers et du quart monde, la marginalisation. L'oppression, les fléaux du sida et d'Ebola, la violence...

Dans cette recherche du bonheur « Dieu est le grand absent » et donc « il faut retrouver Dieu, retrouver le bonheur »

L'attitude des témoins, ou les conditions pour devenir crédibles, est le deuxième point de l'homélie, qu'il a résumé dans les six « C » : Christ, Connaissance, Communion, Communauté, Communication, Charité.

Le Christ comme centre de l'Évangile, Connaître le Christ pour l'aimer, Communion affective et effective à travers les sacrements, la prière et l'amour, Communauté nous sommes l'Église, nous sommes la famille de Jésus, une communauté qui a l'amour comme loi, Communication pour transmettre le trésor de la foi que nous avons reçue, Charité, amour dévoué qui exige responsabilité, fidélité, engagement, service, respect, aider à vivre et que la louange des chrétiens est toujours : "Regardez comme ils s'aiment !".

Enfin, l’évêque a évoqué la proposition chrétienne qui transforme et humanise les personnes et la société. Pour y parvenir, nous avons besoin de courage.

Courage pour affronter les défis actuels d’évangélisation, politiques, économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. Le courage de surmonter le découragement et l’hostilité que peuvent générer certains événements tels que la corruption, le chômage et la difficulté d’un dialogue authentique. Le courage de défendre la Bonne Nouvelle. Le courage de devenir nous-mêmes et les institutions de l’Église des voix de qualité. Le courage, en bref, d’être créatif.

Les domaines de responsabilité commencent par nos familles, dans Caritas et d'autres institutions qui répondent aux besoins des gens, le courage dans les soins aux malades, a-t-il souligné, "le manque de santé est la pire pauvreté", les institutions éducatives, où se forment les citoyens d'aujourd'hui et de demain. Responsabilité dans le souci du bien commun avec une référence particulière à la politique : « Il demande aux hommes politiques d'agir toujours dans le but de résoudre les problèmes de la majorité des citoyens, et non dans leur propre intérêt et celui de leur groupe » et a également fait référence à la participation des chrétiens à la vie associative et publique, conformément à une communauté du Conseil pastoral diocésain, qui demande que « les chrétiens ne restent pas insensibles au processus que vit le peuple catalan et que, dans un esprit démocratique et pacifique, ils choisissent en toute tranquillité de conscience l'option qu'ils croient être la meilleure pour le bien de la Catalogne ».

Il a conclu l'homélie par ces mots : « Les bourreaux de saint Narcisse et de saint Félix, ainsi que tant de martyrs, pensaient qu'avec leur mort ils anéantiraient la proposition du Christ. Aujourd'hui, cette proposition continue de vivre et nous offre, ironiquement, bien et bonheur. C'est une grâce de Dieu qui exige en même temps notre engagement. Courage donc ! Célébrons-la et demandons-la dans l'Eucharistie. »

À la fin de l'Eucharistie, les fidèles ont chanté les joies de Saint Narcisse avec les chorales de la ville qui ont participé à la partie musicale de la célébration. Ensuite, en procession, les célébrants et les fidèles se sont rendus à la chapelle de Saint Narcisse pour vénérer les reliques du saint patron du diocèse et de la ville et recevoir le coton traditionnel qui protège des maux d'oreilles.



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