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Nouvelles

Bureau de communication du diocèse de Gérone

Mardi 26 Avril de 2016

La Cáritas Diocesana de Girona présente le rapport correspondant à l'action sociale réalisée en 2015

Càritas Diocésaine de Gérone a présenté le rapport correspondant à l'action sociale menée par l'entité au cours de l'année 2015. L'événement a eu lieu ce matin au siège des services généraux de Gérone. L'évêque de Gérone, Mgr. Francesc Pardo, le directeur de la Caritas Diocesana de Girona, Ramon Barnera, et le secrétaire général de l'entité, Martí Batllori, ont rendu publiques les données les plus remarquables.

La Cáritas Diocésaine de Gérone a servi plus de 23 000 personnes en 2015 et près de 60 000 ont bénéficié de ses 44 projets d'action sociale et 277 services réalisés par les 48 Cáritas réparties dans tout le diocèse de Gérone. L'organisation, qui compte actuellement 2 498 bénévoles et plus de 100 professionnels, a investi 7 413 402 € pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant en situation ou à risque d'exclusion sociale.

Augmentation de la pauvreté extrême

Les données du rapport présenté aujourd’hui montrent tout d’abord l’augmentation constante de la pauvreté extrême. 40% des personnes servies par l'organisme n'ont aucun revenu régulier et cela représente une augmentation de deux points par rapport à l'année dernière. De plus, 70 % des familles qui reçoivent le soutien de Cáritas ont des mineurs à leur charge. Précisément, l’augmentation de la pauvreté infantile est l’une des préoccupations de Caritas Diocésaine, qui avertit également que la pauvreté est héritée entre les générations, comme le démontre le dernier rapport de la FOESSA, présenté il y a quelques semaines. 40% des personnes traitées en 2015 l’avaient déjà été l’année précédente. Ces données renforcent la thèse de la chronicisation de la pauvreté.

Dans ce sens, Ramon Barnera, directeur de Cáritas, a déclaré que « tant que le niveau de chômage ne diminuera pas, il sera très difficile de lutter contre la chronicité de la pauvreté ». Martí Batllori, secrétaire général, a affirmé la nécessité d'avoir un revenu minimum garanti et de lutter pour obtenir des emplois décemment rémunérés qui contribuent à surmonter l'exclusion sociale et à cesser d'être des « travailleurs pauvres ».

Le lieu de travail est l’une des principales préoccupations de Cáritas et concentre une grande partie des efforts des programmes de l’organisation. Une personne sur quatre aidée par les programmes d'emploi de l'entité a trouvé un emploi, comme le détaille le rapport. La présentation du rapport a également servi à présenter les activités d'Ecosol Empresa d'Inserció, qui a actuellement généré 50 emplois pour des personnes en risque d'exclusion.

Mgr Francesc Pardo, pour sa part, a souligné l’importance de disposer de « données
« objectif » sur la situation sociale actuelle de pauvreté et de marginalisation, indépendamment des opinions et des idéologies, et a appelé les bénévoles et les professionnels à continuer à « travailler avec amour » pour les personnes qui vivent dans des situations d'exclusion.

L'exclusion croissante des personnes âgées

15% des personnes prises en charge par Cáritas en 2015 ont plus de 60 ans. 78%
ont plus de 80 ans et 72 % de ces personnes vivent seules. Précisément, pour atténuer la situation de solitude et les risques générés par cette situation, Cáritas s'engage à développer des programmes et des services tels que Parrainer un grand-parent ou Vieillir dans la dignité.

Les défis de l'entité

Les principaux défis de l'entité sont de promouvoir la location sociale pour garantir le droit à
Logement, lutte pour un travail décent pour sortir de la pauvreté, œuvrer pour l'éradication
la pauvreté des familles par des interventions globales et la défense du revenu minimum garanti par un revenu minimum d’insertion.


Vous pouvez consulter le rapport 2015 ici.
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