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Nouvelles

Bureau de communication du diocèse de Gérone

Jeudi 26 Mars de 2020

Note de la Pénitencerie apostolique sur le sacrement de la réconciliation

« Je suis avec vous tous les jours » (Mt 28, 20)

La gravité des circonstances actuelles exige une réflexion sur l’urgence et la centralité du sacrement de la réconciliation, ainsi que quelques éclaircissements nécessaires, tant pour les fidèles laïcs que pour les ministres appelés à célébrer le sacrement.

Même à l’époque du Covid-19, le sacrement de la réconciliation est administré conformément au droit canonique universel et comme prévu dans l’Ordo Paenitentiae.

La confession individuelle représente la manière ordinaire de célébrer ce sacrement (cf. c. 960 du Code de droit canonique), tandis que l'absolution collective, sans confession individuelle préalable, ne peut être donnée qu'en cas de danger imminent de mort, par manque de temps pour entendre les confessions des pénitents individuels (cf. c. 961 § 1 du Code de droit canonique) ou en cas de grave nécessité (cf. c. 961 § 1 du Code de droit canonique). 961 § 1, 2 CIC), dont l'examen revient à l'évêque diocésain, en tenant compte des critères convenus avec les autres membres de la Conférence épiscopale (cf. c. 455 § 2 CIC), et sans préjudice de la nécessité, pour une absolution valide, du votum sacramenti de la part du pénitent individuel, c'est-à-dire de l'intention de confesser en temps voulu les péchés graves qui n'ont pas pu être confessés à ce moment-là (cf. c. 962 § 1 CIC).

Cette Pénitencerie Apostolique estime que, surtout dans les endroits les plus touchés par la propagation de la pandémie et jusqu'à ce que le phénomène s'atténue, les cas de besoin grave cités dans la can se produiront. 961, § 2 CIC déjà mentionné.

Toute autre spécification est déléguée de droit aux évêques diocésains, en tenant toujours compte du bien suprême du salut des âmes (cf. c. 1752 CIC).

Si la nécessité soudaine de donner l'absolution sacramentelle à plusieurs fidèles en même temps se présente, le prêtre est tenu d'en informer, dans la mesure du possible, l'évêque diocésain ou, s'il ne le peut pas, de le lui faire savoir le plus tôt possible (cf. Ordo Paenitentiae, n. 32).

Dans l’urgence pandémique actuelle, il appartient donc à l’évêque diocésain d’indiquer aux prêtres et aux pénitents les précautions prudentes à prendre dans la célébration individuelle de la réconciliation sacramentelle, comme célébrer dans un lieu aéré en dehors du confessionnal, adopter une distance appropriée et utiliser des masques de protection, sans préjudice de l’attention absolue à la sauvegarde du secret sacramentel et de la discrétion nécessaire.

Français En outre, il appartient toujours à l'évêque diocésain de déterminer, sur le territoire de sa circonscription ecclésiastique et en fonction du niveau de contagion pandémique, les cas de grave nécessité dans lesquels il est licite de donner l'absolution collective : par exemple, à l'entrée des services hospitaliers, où sont admis les fidèles infectés en danger de mort, en utilisant autant que possible et avec les précautions nécessaires les moyens d'amplification de la voix pour que l'absolution puisse être entendue.

Il faut considérer la nécessité et l'opportunité d'établir, lorsque cela est nécessaire, en accord avec les autorités sanitaires, des groupes d'« aumôniers hospitaliers extraordinaires », également sur une base volontaire et dans le respect des règles de protection contre la contagion, pour garantir l'assistance spirituelle nécessaire aux malades et aux mourants.

Français Lorsque les fidèles se trouvent dans la douloureuse impossibilité de recevoir l'absolution sacramentelle, ils doivent se rappeler que la contrition parfaite, née de l'amour de Dieu aimé par-dessus toutes choses, exprimée par une sincère demande de pardon (celle que le pénitent peut exprimer à ce moment-là) et accompagnée d'un votum confessionis, c'est-à-dire par la ferme intention de recourir à la confession sacramentelle au plus tôt, obtient le pardon des péchés, même mortels (cf. Catéchisme, n. 1452).

Jamais comme en ce moment l'Église n'a expérimenté la force de la communion des saints, en élevant des vœux et des prières à son Seigneur Crucifié et Ressuscité, en particulier le Sacrifice de la Sainte Messe, célébré quotidiennement par les prêtres, même sans peuple.

En bonne mère, l’Église implore le Seigneur pour que l’humanité soit libérée de ce fléau, en invoquant l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Miséricorde et de Santé des Malades, et de son époux saint Joseph, sous le patronage duquel l’Église marche toujours dans le monde.

Que la Très Sainte Vierge Marie et saint Joseph nous obtiennent d'abondantes grâces de réconciliation et de salut, en écoutant attentivement la Parole du Seigneur, qui répète aujourd'hui à l'humanité : « Arrêtez-vous, reconnaissez que je suis Dieu » (Ps 46, 11), « Je suis avec vous jour après jour » (Mt 28, 20).

Donné à Rome, au siège de la Pénitencerie apostolique, le 19 mars 2020,
Solennité de Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie, saint patron de l'Église universelle.

Mauro. Cardinal Piacenza
Pénitencier majeur

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