
L'Institut Supérieur des Sciences Religieuses de Gérone (ISCRG) a lancé un cycle de conférences qui aborderont trois événements ecclésiaux qui se dérouleront au cours de cette année académique : le Jubilé, le 1700e anniversaire du Concile de Nicée et le Millénaire de Montserrat. La première des sessions a eu lieu jeudi dernier, le 12 décembre, au Séminaire diocésain, et a été animée par Mgr. Jordi Reixach, archiprêtre de Gérone et Salt et professeur de morale sociale à l'ISCRG, sous le titre « Chemins d'espoir... signes pour vivre le Jubilé de 2025 ».
Caractère social du Jubilé
Lun. Jordi a souligné le caractère social cyclique des années jubilaires, comme celle de 1925, après le premier conflit mondial ; celle de 1949, après la deuxième, et celle de 2000, et qui mettent l'accent, justement, sur l'espérance, « dans une tentative de refléter un moment de l'histoire du monde et de l'Église ».
Dans la bulle de convocation, le pape François « tente d'inverser la direction de certaines tendances au pessimisme apocalyptique et, en même temps, veut faire un pas supplémentaire en plaçant l'espérance au centre de l'action des chrétiens ». « L’espoir est au cœur de l’humanité », a souligné l’orateur, rappelant qu’il ne faut pas confondre espoir et optimisme. « L’espérance chrétienne nous vient de l’arbre de la croix », a-t-il remarqué.
Ouvrir des chemins d'espoir
Il y a trois chemins à suivre : premièrement, considérer que c’est un moment où nous devons prendre conscience que nous portons en nous de l’espoir. Le deuxième, le devoir d’agir en tant qu’Église, de corriger ses propres défauts et ceux de ses propres membres. Et troisièmement, gardez à l’esprit quel type de relations l’Église doit établir aujourd’hui avec le monde qui l’entoure.
Discerner les signes des temps
La dernière partie de la conférence a porté sur la « nécessité d'être attentif aux signes des temps, aux signes d'espoir : la promotion de la paix, la transmission de la vie, le souci des jeunes, la dignité des migrants, la solitude des personnes âgées, les situations de pauvreté... ». Lun. Jordi a reconnu que « nous avons dû vivre des moments difficiles, mais l’Église peut continuer à promouvoir l’espérance dans toute la famille humaine ».
En guise d'épilogue, il a donné l'exemple suivant : « L'espoir est comme une fleur d'amandier, un arbre résistant. Sa floraison, bien qu'elle soit l'une des premières et qu'elle souffre des intempéries, culminera en un fruit important. »
Photographie : Àngel Almazan