
PAROISSE DE SAINT DANIEL
SEMAINE SAINTE
MONASTÈRE DE SAINT DANIEL
Dimanche des Rameaux:
9h30 : Bénédiction des bouquets, procession et messe.
Jeudi Saint :
18h00 : Messe de la Cène du Seigneur, transfert du Saint Sacrement au Monument.
Vendredi Saint:
15'00 : Célébration de la Passion du Seigneur
Dimanche de Pâques :
9h30 : Messe du jour de Pâques
PRIÈRE À SAINT DANIEL
Dieu tout-puissant et miséricordieux, accorde au martyr saint Daniel de surmonter les tourments de sa passion ; Accorde à ceux qui célèbrent le jour de son triomphe d’être invulnérables aux attaques de l’ennemi. Par notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils, qui vit et règne avec toi dans l'unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. R. Amen.
Saint Daniel de Gérone
Fête de Saint Daniel : 1er septembre
Selon la tradition, saint Daniel, vénéré au monastère de Gérone, était un moine ermite arménien qui fut martyrisé et décapité à Arles de Provence en 888, pendant la domination arabe de la ville, où il était arrivé de son Arménie natale.
Ses disciples s'enfuirent vers les régions du sud avec le corps du saint pour éviter qu'il ne soit profané et jeté à la mer. Arrivés près de Gérone, ils l'enterrèrent le 1er septembre dans ce qui s'appelait alors la Vall Tenebrosa, où commença bientôt la vénération de ses restes et où fut construite une petite église dédiée à Saint Sauveur et Saint Daniel, qui devint bientôt la paroisse des quelques habitants que comptait la vallée à cette époque.
Le tombeau de Saint Daniel a été construit, sur ordre de l'évêque de Gérone Arnau de Montrodon, entre la fin de 1345 et le début de 1346, et est l'œuvre du maître Aloi de Montbrai.
Il s'agit d'un sarcophage de style gothique, réalisé en albâtre polychrome. La figure gisante du saint occupe la partie supérieure, tandis que la façade est décorée de six scènes en relief de sa vie. Jusqu'en juillet 1936, il était vénéré dans une crypte sous l'église et maintenant sur le mur nord du transept. C'est une boîte de 146 cm. de long sur 34 de large et 42 de haut. Le couvercle mesure 154 cm. long, 40 de large et 30 de haut. Comme nous ne disposons pas du manuscrit que l'abbesse Ermessenda a donné à Maître Aloi, qui racontait la légende du saint, il doit se baser sur le texte hagiographique transmis au XVIe siècle par le père V. Domènech ("Historia general de los Santos...", Gérone 1630), dans lequel il explique que Daniel est né en Cilicie en Arménie. Après la mort de son père, Patrigius, alors qu'il était enfant, il grandit avec sa mère Uliana et sa sœur, Teomitta, dans sa ville natale. À la suite de persécutions, peut-être celles des iconoclastes, la famille, fidèle à l'orthodoxie, dut émigrer vers une autre ville arménienne, où, tombée dans une pauvreté totale, elle s'installa à l'hôpital.
Un contact fortuit avec un ermite amène Daniel, un garçon de seize ans, à s'intéresser à la vie ermite. Après avoir dit au revoir à sa mère et à sa sœur, il s'est rendu en Palestine, où il a visité les Lieux Saints. Près du Jourdain, il trouva un ermite nommé Joseph et exprima son désir de le prendre comme maître spirituel. Joseph l'avertit qu'il ne se nourrirait que d'un pain ou d'une galette qu'un ange lui apporterait chaque dimanche. Quand arrive le premier dimanche de communion, l'ange apporte, comme d'habitude, du pain. Joseph explique à Daniel qu’il espérait que le messager et pourvoyeur céleste en apporterait un pour chacun d’eux ; si ce n’était pas le cas, il fallait comprendre que c’était la volonté de Dieu que lui, Joseph, continue à vivre seul. Daniel alla dans la forêt et y jeûna quarante jours. L'ange envoya dire à Daniel par Joseph, qui, lorsqu'ils furent réunis, leur donna à chacun un pain. Les épisodes de combat avec la tentation, communs à la vie de tant de saints, sont également présents dans la biographie de Daniel ; L’attrait qui devait le distraire de sa vocation était celui de retourner auprès de sa famille, qui aurait besoin de son abri et de sa protection. Ainsi, le diable lui apparut sous la forme de sa mère et de sa sœur, qui lui demandèrent avec des expressions pitoyables de pouvoir le garder à nouveau avec elles. Daniel a reconnu la tromperie et a repoussé la tentation par la prière. Satan prit alors la forme d'un dragon essayant de manger le solitaire, symbole de la peur générique et punique. Daniel, cependant, le maîtrisa et l'immobilisa en plaçant son pied sur son cou. Après dix-sept ans de vie contemplative en Palestine, l'ermite fut retrouvé par un pèlerin de Terre Sainte originaire d'Arles en Provence, un certain Crescencius, qui l'invita à s'y installer pour y diffuser son mode de vie ; Daniel y accède. En route vers sa nouvelle résidence, il rendit visite à sa famille et emmena Andreu, un de ses proches, comme compagnon. Ils trouvèrent en Provence de nombreux païens — qui, selon Domènech, devaient être musulmans — et Daniel, abandonnant la vie contemplative, sacrifia l'attrait de la solitude au devoir d'apostolat nécessaire pour leur faire connaître la foi chrétienne. Cette activité missionnaire et surtout le succès qui l’accompagna lui valurent des persécutions. Théophani préside le tribunal. Le narrateur médiéval lui attribue les tourments du Daniel biblique : la fournaise ardente de Babylone (Daniel 3, 1-97) et la fosse aux lions (Daniel 5, 2-24) sont les épreuves que le martyr surmonte victorieusement avant de mourir la tête coupée. Le récit se termine en indiquant que le corps de Daniel, gardé par André et par la veuve de Crescenci, appelée Parabasten, continuait à accomplir des miracles et à provoquer des conversions. C'est pourquoi Théophanis essaya de le prendre et de le jeter à la mer. André et Parabasten, conscients des intentions du tyran, s'enfuirent vers les régions du sud, emportant avec eux les saintes reliques. Arrivés à Gérone, ils furent enterrés dans la Vall Tenebrosa qui porte aujourd'hui le nom du saint.
(Extrait de Josep Maria Marquès, dans l'article "Le tombeau de Saint Daniel par Maître Aloy", Revista de Girona, n° 96, 1981).
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