
Aujourd'hui, lundi 7 octobre, Cáritas, Justícia i Pau et le reste des entités de l'Église revendiqueront le droit au travail décent dans le cadre de l'initiative « Nous défendons le travail décent ». Ces entités dénoncent, dans un manifeste commun, la difficulté d'accéder à des emplois garantissant la dignité de la personne, alors que le nombre de travailleurs pauvres continue d'augmenter. En outre, ils rappellent l'engagement commun pris en juin dernier lors de la 108e Conférence de l'Organisation internationale du Travail, « d'exploiter pleinement le potentiel du progrès technologique et de la croissance de la productivité pour parvenir à un travail décent et à un développement durable, qui assure la dignité, l'épanouissement personnel et une répartition équitable des bénéfices pour tous ».
Les effets de l'insécurité de l'emploi
Cette nouvelle journée de défense du travail décent met l'accent sur les effets négatifs de la précarité de l'emploi, qui se traduit par « des vies tronquées, vulnérables et violentes de personnes exploitées et abusées par des contrats temporaires et occasionnels, avec des salaires qui ne correspondent pas aux heures travaillées, sans sécurité d'emploi et soumises à une flexibilité qui finit par briser la dimension personnelle des travailleurs en rendant impossible de concilier véritablement travail, famille, repos, participation sociale et loisirs », comme l'indique le manifeste.
Les chiffres du diocèse de Gérone
Depuis janvier, Càritas Diocesana de Girona a accompagné 850 personnes à travers les itinéraires d'intégration, une série de projets de l'entité qui visent à améliorer l'employabilité des personnes servies afin qu'elles puissent accéder à un travail décent, à travers la formation, l'orientation ou le suivi personnalisé, entre autres. Le nombre de femmes servies était de 531 et celui des hommes de 294. Les projets ont permis de réaliser 165 placements dans des entreprises de tout le diocèse. Jusqu'à 10 insertions ont été réalisées par le biais de contrats permanents et le reste par des contrats temporaires. 44 insertions concernent des journées de travail de moins de 30 heures par semaine.
Cáritas s’engage en faveur du travail décent comme principal outil pour surmonter les situations d’exclusion sociale. Pour cette raison, tous les projets sur le lieu de travail sont coordonnés pour offrir des itinéraires individualisés à chaque personne servie.
Le bouclier contre la précarité
Cáritas et Justícia i Pau, promoteurs de l'initiative sur notre territoire, distribueront gratuitement 500 badges avec le slogan « Plus de précarité » , dans le but de rendre plus visibles les revendications du jour et la nécessité de défendre le droit au travail décent. Les badges pourront être retirés auprès des services généraux de l'organisation (Pujada de la Mercè, 8 à Gérone) à partir de ce lundi 7 octobre. Les organismes encouragent les gens à faire connaître l'initiative en prenant des photos des badges et en les partageant avec le hashtag #NoMésPrecarietat à partir du 7 et tout au long de la semaine.
Ci-dessous vous pouvez télécharger le Communiqué à l'occasion de la Journée pour le Travail Décent préparé par différentes entités et mouvements ecclésiaux de Catalogne, dont Pastoral Obrera, Cáritas et Justícia i Pau. Télécharger ici