
Le pavillon Farga de Banyoles a accueilli, samedi 12 novembre, la huitième édition de la Rencontre Diocésaine de Cáritas. Environ 500 personnes provenant d'une quarantaine d'équipes locales réparties dans tout le diocèse ont participé à l'événement. L'initiative, qui a lieu tous les deux ans, a été la première grande réunion de la Cáritas Diocésaine de Gérone après la pandémie. La journée a réuni bénévoles, salariés et participants aux projets de l'organisation, sous le slogan « Nous sommes ce que nous donnons. Nous sommes l'Amour », pour montrer tout ce qui est donné et non vu, comme le temps, l'écoute, l'amour ou le soutien.
La huitième Rencontre Caritas a été un acte de gratitude, et elle se voulait aussi un cadeau pour tout le travail réalisé par les équipes durant ces dernières années de pandémie. De plus, un espace de réflexion a été créé où les connaissances et les apprentissages ont pu être partagés pour répondre aux problèmes sociaux actuels. La directrice de Cáritas Diocésaine de Gérone, Dolors Puigdevall, a souhaité la bienvenue aux personnes présentes, auxquelles elle a déclaré que « le cœur de Cáritas ne battrait pas sans chacun de vous ».
Le point culminant de la journée a été l'espace « Conversations : Apprendre à Cáritas », où une réflexion a été menée sur les circonstances difficiles vécues pendant la pandémie et les leçons apprises face à la précarité accrue due à l'inflation. Selon la dernière étude publiée cette semaine par la Fondation Foessa de Cáritas sous le titre « Le coût de la vie et les stratégies familiales pour y faire face », trois ménages sur dix ne disposent pas de revenus suffisants pour atteindre des conditions de vie décentes.
Jordi Solà, de l'équipe Amer, a mis l'accent sur l'apprentissage que cette expérience nous a laissé : « le covid nous a appris que nous sommes fragiles et vulnérables, il nous a tous rendus égaux et pour avancer nous devons unir nos forces. » De son côté, Toni Morales, de Banyoles, a voulu souligner le côté positif de son expérience : « le confinement m'a appris à relativiser les problèmes ». Enfin, Sònia Campos, de Lloret de Mar, a souligné l'un des problèmes actuels les plus importants : « la pandémie a mis en évidence l'importance de prendre soin de la santé mentale et émotionnelle, la nôtre et celle des personnes que nous accueillons et accompagnons ».
La journée s'est poursuivie avec plusieurs expositions d'expériences communautaires, telles que les projets S@ntir, l'Observatoire diocésain de la pauvreté et de l'exclusion sociale, l'Espace avec cœur, la Cáritas Jove, entre autres initiatives. La fin de la rencontre a été marquée par un petit spectacle musical du Girona Gospel Choir. Avec Xavier Thió aux commandes, le groupe de musique spirituelle et gospel a enthousiasmé avec un répertoire très spécial choisi pour l'occasion.
La rencontre de Caritas faisait partie des événements commémorant la Journée mondiale des pauvres qui se célébrait ce week-end, promue par le pape François. La Caritas diocésaine de Gérone s'est jointe aux paroles du pape François, qui a appelé à la solidarité au milieu d'un monde blessé par la violence et la guerre, et nous a invités à « partager le peu que nous avons avec ceux qui n'ont rien, pour que personne ne souffre », et a dénoncé que « la pauvreté qui tue est la misère, fille de l'injustice, de l'exploitation, de la violence et de la répartition injuste des ressources ».